SÍNTESIS
NOTICIOSA

7 mars 2000
 
Panorama informativo de América latina

En esta página proponemos una síntesis de los principales acontecimientos noticiosos que marcan la actualidad latinoamericana. Dentro de lo posible, estableceremos enlaces directos con los artículos de los medios consultados durante nuestra investigación.
 

Leopoldo Lavin 


 
La prensa en línea
Il n'y a qu'hypocrisie dans l'affaire Pinochet. On libère l'ancien dictateur en expliquant que son état de santé interdit tout procès (et en refusant une contre-expertise médicale) et on demande ensuite qu'il soit jugé au Chili. Tony Blair félicite Jack Straw, le ministre de l'Intérieur britannique, pour sa gestion du dossier, tout en expliquant qu'il s'est délibérément tenu à l'écart de tout débat et de toute décision. (...)  Bref, devant les exigences du droit, les responsables étatiques mettent une sourdine à leurs protestations démocratiques pour se soumettre platement à une obscure raison d'Etat. Blair, dit-on, s'inquiétait du mauvais effet de l'arrestation sur ses relations avec díautres gouvernements d'Amérique latine. Que fera-t-on, il est vrai, quand il faudra recevoir avec tous les honneurs des chefs d'Etat en exercice connus pour leur propension au massacre et à la torture?

*Laurent Joffrin est directeur de la rédaction du Nouvel Observateur.

L'ex-dictateur, visiblement en pleine forme, est arrivé samedi à Santiago, Le Nouvel Observateur (05)
 

La balle est dans le camp de la justice et du gouvernement chiliens (consultez les liens) 

Après des mois de détention en Grande-Bretagne, le général Pinochet a été libéré par une décision politique du Ministre de l'interieur britannique, M. Jack Straw.

Quoi qu'on en dise, le retour de Pinochet au Chili constitue un recul  pour le droit et la
justice. Ce sont des raisons d'État et des intérêts politiques qui ont prévalu. Pinochet aurait pu être jugé en Europe pour la disparition et l'assassinat de ressortissants français, espagnols et suisses; il aurait pu par la suite être jugé aussi au Chili.

Renard le vieux stratège? Les photos nous le montrent aujourd'hui en pleine forme !

Un grand pas avait été fait.  La justice anglaise avait répondu favorablement à la demande d'extradition espagnole du juge Baltasar Garzon;  l'ancien dictateur allait devoir répondre de crimes sanctionnés par le Traité international contre la torture. 

Le Ministre travailliste a invoqué des  « raisons humanitaires » et rendu public un rapport médical resté secret pendant des semaines pour justifier la libération de Pinochet. Jack Straw a même refusé qu'une équipe des médecins  espagnols et belges examine l'ancien dictateur. « Shame! » Honte se sont exclamés certains parlementaires anglais du parti même de Jack Straw.

Aujourd'hui la balle est dans le camp de la justice et du gouvernement chiliens. Il faut pas oublier que les représentants de l'État chilien avaient depuis les premiers jours de l'arrestation de Pinochet déployé tous les efforts diplomatiques pour obtenir le retour de Pinochet mais jamais il ne s'étaient engagés à le faire juger.

Un juge chilien veut le juger; il se heurte à l'inertie des magistrats chiliens qui pendant des années ont été associés à la dictature.  Malgré des obstacles d'ordre politique et
judiciaire le juge  Juan Guzmán demande la levée de l'immunité conférée à Pinochet en tant que sénateur à vie du Chili. La demande du juge Juan Guzmán s'appuie sur l'exécution sommaire de 72 personnes en octobre 1973.  Des déclarations et des preuves pointent directement Pinochet comme le responsable de cette «caravane de la mort  » qui, conduite par des officiers de l'armée de terre,  avait semé la terreur dans le nord du pays.

Des manifestations ont eu lieu au Chili pour exiger que Pinochet soit jugé. L'opinion
publique mondiale a un rôle important à jouer. Les médias du monde doivent  nous tenir informés de la situation chilienne et dénoncer les manoeuvres de ceux qui partout, dans l'armée, dans les partis politiques et au gouvernement, veulent couvrir le vieux dictateur. Il faut soutenir les démarches du Juge Guzmán et le regroupement des familles des disparus pour que Pinochet soit jugé dans son pays.

Leopoldo Lavin,
www.infolatine.com

El regreso del ex dictador.
Irónicas reacciones de la prensa internacional. 

"¡Levántate y anda!", "Milagro en Santiago: Pinochet camina" y "El regreso del paciente inglés" son algunos de los títulos con que la prensa de la comunidad internacional, mezclando furia e ironía, destacó ayer el aparente buen estado de salud con el que Augusto Pinochet pisó Chile después de que se lo liberó por estar "demasiado enfermo" para soportar un juicio. Estados Unidos: dijo The New York Times que el caso "estableció que los ex jefes de Estado ya no gozan de impunidad por los crímenes contra la humanidad" y que pueden ser procesados "en cualquier país bajo el principio de la jurisdicción universal".

España: los diarios destacaron la lozanía del ex-dictador así: con un lacónico  "¡Levántate y anda!", El País calificó el recibimiento como "una estruendosa charanga militar", en tanto que el conservador ABC dijo que "una vez en suelo patrio, ni los males de columna ni la artritis impiden que se incorpore (...) No le falla la memoria y reconoce a todos", mientras El Mundo afirmó que "la escena de su llegada y las declaraciones de sus familiares sobre su milagrosa recuperación son insultantes para quienes lo dejaron regresar por razones humanitarias".

Francia: el conservador Le Figaro tituló en primera plana: "Sentado en Inglaterra, de pie en Chile", señaló "la resurrección de Pinochet" al descender del avión, e ironizó: "El aire de los Andes parece sentar bien, si tras unas 20 horas de vuelo, 4 de diferencia horaria y un importante cambio de temperatura, dio la impresión de salir de una cura de juventud". El izquierdista Libération puso de manifiesto que Pinochet, "juzgado inepto para sentarse en el banquillo en Europa, sin embargo, camina", y el comunista L'Humanité, dijo que "el dictador está de retorno en el lugar de sus crímenes".

Italia: "Democracia humillada", tituló la Repubblica, mientras que La Stampa tituló: "Milagro en Santiago: Pinochet camina".

Bélgica: tanto el diario católico La Libre Belgique como el progresista Le Soir detallaron su buen aspecto. "Tras un viaje que habría agotado a más de uno, sobre todo a los 84 años, un Pinochet gallardo volvió a Chile", dijo el popular La Derniére Heure, que apoyó las tesis de que la liberación se produjo tras "un pacto entre Londres, Madrid y  Santiago".

Alemania: "El regreso del paciente inglés", tituló por su parte en Alemania el Berliner Zeitung que, al igual que el izquierdista Die Tageszeitung y el liberal Süddeutsche Zeitung, destacó el hecho de que Pinochet fue recibido con marchas alemanas.

Brasil: los diarios se mostraron enfurecidos. "Pinochet humilla a los ingleses", afirmó O Globo en su tapa, y agregó: "En nada se parecía a la figura física y mentalmente incapaz que, según Inglaterra, no podría soportar un juicio", mientras el Jornal do Brasil y O Estado de São Paulo aseguraron que el "pacto" trilateral para liberar a Pinochet fue sellado durante la Cumbre Europa-América latina realizada el año pasado en Río de Janeiro.

En Venezuela: El Nacional tituló "Milagro a bordo" y mostró en una caricatura una copa de martini con una bandera chilena que rezaba: "¡A tu salud, asesino!". (Reuters)

         


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